Charades

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(3.25 sur 5)
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Rock Progressif

« Charades » un clin d’œil aux années 80, nous dit Toxic Moth à la scène de Liverpool et à quelques références à l’electronica, mais aussi à du hard rock et du jazz.

L’album « Charades » dispose de 12 pistes, dont quatre nouveaux titres et de 8 remixes de chansons initialement enregistrées (1980-83) au légendaire « Amazon Studios » avec l’ingénieur du son Gil Norton (Pixies, Feeder, Bunnymen).

Le thème général de l’album évoque le rôle des gouvernements, internet les blogueurs et les soi-disant médiums qui dupent le peuple en faisant croire que le paranormal est une philosophie viable, alors que la réalité est tout autre.

L’album dans son ensemble repose sur des ambiances et des atmosphères sombres et crispées.

Pour vous faire une idée de ce que propose Toxic Moth il suffit d’écouter en ouverture le fiévreux et dynamique « You Must Be Dreaming«  un rock enlevé ponctué d’interventions d’orgue dont le son ne nous est pas inconnu, et nous rappel les Doors et leur morceau culte « Riders on the Storm » (1971). L’impulsif et torturé « Miscommunication » , l’ondulant « Dials (Smoke and Mirrors) » , où la batterie de David Barrington reste l’instrument prédominant du titre, scandant le rythme lancinant de la mélodie, accompagné d’une voix plus narrative que chantée, l’esprit des années 80 est très présent.

« Obsession No.9 » le morceau le plus abordable de « Charades » , un rock basique bien enlevé reflète la nervosité ambiante de l’album, en contraste avec le climat apaisant de « Save Us from Ourselves » pour mieux appréhender toute la force poétique du groupe.

« Borley Rectory » avec sa rythmique reggae vous fera chalouper, « Kali Myst » s’insinuera dans votre cerveau, titre lancinant au charme vénéneux, « Don’t Shoot the Messenger » vous rappellera la limpidité du son façon Dire Straits. « Task » et « Disappearing Tricks » sonnent trop datés pour titiller nos oreilles et retenir notre attention.

Pour bien finir l’album « Mystery » et surtout « Charades » aux rythmes tribaux le plein d’âme qui parle à l’esprit et au cœur s’inscrivent dans un environnement pesant, froid et torturé.

Toxic Moth a eu la bonne idée de se retourner sur son passé car il aurait été dommage de garder « Charades » dans les oubliettes des studios d’enregistrements !

Formation du groupe

David Barrington (batterie), --- Scott Hawkes (guitare), --- Neil Stenhouse (basse, acoustique), --- Keith Thompson (chant, synthé), --- Huw Williams (claviers)

🌍 Visiter le site de Toxic Moth →

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Par VOYAGER X

4 sur 5

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