The Lidless Room

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(4.25 sur 5) / w
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Rock Progressif

« Crescent Moon » une affaire de famille, parce que pas moins de quatre Peters composent le groupe, Tim – piano, claviers, voix , Frank – chant, guitares, batterie, percussion, Eric – basse et Bas trompette, programmation et compositions midi. Pour le concept « The Lidless Room » est leur premier album, à ma connaissance, les « Crescent Moon » composent une musique relaxante au tempo paresseux, ayant pour références Pink Floyd et Roger Waters. On nage quelque part en plein Flamand Rose période « Dark side Of The Moon » et « Wish You Were Here ».

La première piste « Acceptatio » un instrumental pas très long (2,18 minutes) fixe le ton de l’album, une mélodie simple, une excellente entrée en matière qui accroche l’oreille et donne immanquablement l’envie de poursuive avec  « Game ain’t Based on Sympathy » titre sublime qui maintient la musique à la dérive dans le temps et l’espace, tout s’emballe les paroles sont clamées énergiquement sur une ligne musicale chaloupée rythmée, et dynamique. « Black Vinyl Dreams » la musique monte doucement pour ce titre très proche de Roger Waters, les guitares et claviers entrent en jeu pour un morceau d’une remarquable légèreté ponctué d’interventions aux synthétiseurs (quelques références à Richard Wright) et gratifié d’un solo de guitare inspiré. « The Bellman » et ses voix chuchotéesle plus symphonique, une belle pièce musicale, riche, intense, prenante, une succession de parties assemblées dans laquelle on ressent l’influence de la musique dite classique. « Of Aphids and ants » merveilleuse ballade psychédélique et planante sur laquelle se pose la voix langoureuse de Frank Peters. « The Lidless Room » qui débute calmement, une introduction avec des sonorités qui sentent bon les années 70, qui s’emballe avec les envolées d’un rock sautillant alternant les parties de synthés et les changements de rythmes. Une mélodie paisible qui me rappelle l’univers des Radar Brothers le groupe de Los Angeles, pour « Obsolete Men« qui déroule ses volutes sonores entremêlant les nappes de synthés à la Vangélis et les guitares Gilmouriènes.

« The Devil and the Machine » arbore des sonorités rock assez brutes agrémentées d’effets de guitares travaillés, pour le titre le plus enlevé de l’album. Un côté musical non encore abordé dans cet opus, un blues rock « The Old Riverbed » langoureux à cœur, ponctué d’un solo de guitare à fendre l’âme. Un final instrumental clôt « The Lidless Room » où l’on peut entendre la trompette de Bas Peters plaintive et mélancolique sur une composition qui flirte avec le rituel de nature spirituelle de la musique sacrée. Pour finir un petit mot sur l’histoire du concept inspiré par Kafka et la qualité des paroles écrites par Frank Peters qui collent parfaitement aux ambiances musicales de l’album. L’aspect physique du packaging de The Lidless Room est très soigné et l’illustration du livret dont le travail graphique est l’œuvre de Margot Peters (toujours la famille) est remarquable.

Encore un groupe qui fait référence aux années Floyd (après Huxley Would Approve chroniqué la semaine dernière ) et bien quand on aime on ne résiste pas, « Crescent Moon » nous fait passer un excellent moment avec une musique intelligente et subtile !

Formation du groupe

Tim Peters - piano, claviers, voix --- Frank Peters - chant, guitares, batterie, percussion --- Eric Peters - basse Bas Peters - trompette, programmation et compositions midi

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