Unified Past - Spots - Progcritique

Je ne pouvais passer sous silence l’album de UNIFIED PAST sorti en 2013, mais réunissant tant de qualités. UNFIED PAST est originaire de Baldwinsville, New York, son leader et membre fondateur, Stephen Speelman est un musicien de formation classique, guitariste et chanteur, il est accompagné du batteur, Victor Tassone, Dave Mickelson, complète la trio, à la guitare basse. Bien que Speelman face un travail formidable sur les claviers tout au long de l’album, le groupe a invité Karl Matzka comme claviériste sur les pistes « Tough » et « Age ».

Spots est le sixième album de Unified Past et leur seconde publication pour Melodic Revolution Records. L’aventure de Spots commence avec son originale pochette de CD se basant sur l’œuvre de Ed Unitsky, et une palette de nouvelles sonorités qui engagent l’auditeur à une « aventure auditive à travers le paysage du rock progressif », tout en distillant la propre originalité d’Unified Past. L’on pourrait définir Unified Past comme étant un groupe pratiquant le rock progressif, dopé au métal et souvent déroutant par certains arrangements très originaux rythmiquement ou à travers les riffs, qui s’enchaînent à tour de bras. Une écriture très dynamique pour la basse et la guitare.

L’album démarre sur les chapeaux de roues avec « Blank » hyper vitaminé ; » Deep » pourrait s’intégrer volontiers dans un album de YES, comparaison accentuée par les chœurs et les harmonies vocales développés. « Hot » un titre speed rock bourré d’énergie, contenant des parties de claviers et de guitares débridées, interprétées par Stephen Speelman qui démontre une maîtrise parfaite de ceux-ci, du grand art, mon morceau préféré. « Seeing » titre parfaitement contrôlé avec une guitare de plomb, un son dantesque, morceau parfaitement illustré par les paroles, «Le ciel semble menaçant Le paysage se redéfinit sans cesse tant il va vite». «Tough» un instrumental de plus de huit minutes aux constructions alambiquées et grosses guitares, toujours inspirées. « Age » un autre titre flamboyant, un vrai titre de rock progressifs, moins complexe mais c’est parfois jubilatoire. « Sun« , nous rappel l’influence de Dream Theater, et l’instrumental «Big» nous rapproche de ce qu’aurait pu être un morceau de Génésis libéré de son carcan. « Wet » est une autre piste instrumentale ou la virtuosité est au service de la musique et où tout coule et roule comme dans une cascade de riffs. « G » plus anecdotique que ses prédécesseurs nous entraîne vers « The Final » un titre moins métal plus typé rock progressif, extrêmement agréable, moderne et accessible avec des claviers évoquant Tony Banks de Génésis.

Un album fort intéressant, sans point faible, de onze titres de métal / Prog à savourer sans retenue.