Haven

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(3.25 sur 5) / Napalm Record
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Métal Progressif Rock Symphonique

Et pourquoi pas un peu de métal symphonique pour changer ?

11e album du groupe de métal symphonique KAMELOT, et le deuxième avec le nouveau chanteur Tommy Karevik, le remplaçant de Roy Khan qui a œuvré dans le groupe de 1997 à 2011. Le défi semble réussi car Tommy a une voix puissante et performante qu’il utilise sans essayer d’imiter son prédécesseur. Kamelot ne cherche pas quelque chose de nouveau ici, il applique méthodiquement les recettes éprouvées durant les deux décennies précédentes, en puisant dans le meilleur de leur discographie assez inégale par ailleurs.

la première partie de « Haven », avec en introduction « Fallen Star » annonce la couleur avec une entrée symphonique de toute beauté un titre dans la grande tradition de Kamelot, suivi de »Insomnia« , et sa mélodie facilement mémorisable, à la manière d’un Judas Priest, « Citizen Zero »et ses chœurs d’opéra du vrai power métal avec un sacré punch. Beaucoup plus classique « Veil Of Elysium » un titre métal enlevé calme le jeu. Les ballades obligatoires « Under Grey Skies », trop  dégoulinantes à mon goût. Heureusement, le ténébreux « My therapy » plus métal et son refrain mémorisable relève le niveau. Côté orchestration « End Of Innocence », met le paquet avec un hymne symphonique à reprendre en cœur. « Beautiful Apocalypse » une intro originale orientale, mélodie hyper ciselée, suivie de « Liar (Wasteland Monarchy) » et « Revolution » avec la participation d’Alissa White-Gluz et Charlotte Wessels, les deux titres sont bourrés d’adrénaline, batterie démentielle et  riffs dantesques, un véritable exercice pyrotechnique. Je passe sur le titre « here’s to The Fall » totalement insipide, bon pour une comédie musicale mais pas pour un album de KAMELOT.  Clôture de cet opus par « Haven » plus symphonique et grandiloquent que rock.

L’aspect technique n’est pas en reste grâce à des musiciens d’exception, le guitariste Thomas Youngblood, les claviers de Oliver Palotai et la basse de Sean Tibbet sans oublier le batteur Casey Grillo. Cet album n’est pas seulement destiné aux amateurs de métal progressif !

Formation du groupe

chanteur Tommy Karevik, guitariste Thomas Youngblood, claviers Oliver Palotai, basse Sean Tibbet, batteur Casey Grillo.

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